Dans le contexte du mois de la prévention de la fraude dont nous parlions hier, le Better Business Bureau et le Bureau de la concurrence publiaient tous deux cette semaine leurs listes des arnaques frauduleuses les plus fréquentes. Selon le Bureau de la concurrence, ces arnaques auraient permis de dérober près de 37 millions de dollars aux Canadiens en 2015 ! Ouch.
On peut constater, à regarder ces listes, que bien que les fraudeurs cherchent souvent à obtenir de l’argent, ils tentent aussi de plus en plus fréquemment d’obtenir des renseignements personnels.
Types d’arnaques les plus fréquentes :
- L’arnaque du faux percepteur d’impôts (de l’ARC au Canada ou de l’IRS aux États-Unis) qui vous convainc de payer votre dette fiscale au compte qu’il vous indique
- L’arnaque du faux percepteur de créances impayées que la cible doit supposément à un tiers
- La fraude ou carrément l’extorsion par un fraudeur rencontré (virtuellement ou non) par l’entremise d’un site de rencontres (auquel on a peut-être révélé des renseignements personnels ou sensibles qui nous rendent vulnérables)
- L’arnaque du faux prix de loterie ou concours qu’on a supposément gagné et qui ne peut être réclamé qu’après le paiement de certains frais
- L’arnaque d’une fausse aide gouvernementale qu’un faux fonctionnaire nous en informant ne pourra nous payer que si on acquitte certains frais administratifs
- Les activités de prétendues entreprises de placement promettant des gains inhabituellement élevés si on place notre argent entre leurs mains
- Le vol de renseignements de carte de crédit par un supposé employé de notre banque (ou fournisseur de carte) qui prétend devoir nous identifier avec cette information pour régler un problème avec le compte
- L’arnaque des faux appels de soutien technique par des entreprises de renom (Microsoft, par exemple) qui demandent à avoir accès à votre ordinateur, soit contre des frais ou gratuitement (pour y voler vos renseignements, etc.)
- L’arnaque des faux employeurs qui offrent un poste à un(e) candidat(e) pour ensuite lui extorquer de l’argent ou voler son identité avec les renseignements demandés (p. ex. les pourriels du genre WORK FROM HOME!)
- L’arnaque de l’essai gratuit d’un service qui se transforme en abonnement payant sans que le consommateur le veuille
- Les courriels d’hameçonnage (« phishing ») et les faux sites Web auxquels ils renvoient et par lesquels on recueille des renseignements comme des mots de passe ou des numéros de carte de crédit
- L’arnaque du paiement d’un montant en trop lors de l’achat d’un bien (par un chèque falsifié ou sans fonds) et de l’acheteur qui demande alors un remboursement du supposé trop-versé, qu’il empoche avant de disparaître
- La fraude associée à un supposé membre de votre famille qui a besoin d’argent d’urgence à cause d’une mésaventure inusitée
- Les frais illégaux payés d’avance pour obtenir un prêt d’argent.