Les médias rapportaient cette semaine que les autorités chinoises se targuent d’avoir épinglé un suspect grâce à leurs caméras et à la technologie de la reconnaissance faciale.
La faute du suspect en question : oser assister à un spectacle de musique parmi 60 000 personnes. Malgré la taille de l’auditoire, les caméras installées aux guichets d’entrée expliqueraient comment le système a coincé le suspect traqué par les autorités chinoises.
Cette anecdote illustre bien comment la Chine utilise avidement la technologie dans ses efforts de contrôle de sa population, au nom de la loi et de l’ordre.
On rapportait d’ailleurs récemment qu’une partie des policiers chinois sont désormais équipés de lunettes de réalité augmentée connectées à une base de données de suspects recherchés par les autorités. Ce système utiliserait lui aussi la reconnaissance faciale pour signaler (en temps réel) les suspects recherchés qui entrent dans le champ de vision du policier, permettant alors leur arrestation immédiate.
On rapporte aussi que l’état chinois disposerait de plus de CENT MILLIONS (oui, 100 000 000) de caméras de sécurité installées dans des endroits plus ou moins publics. La Chine mise aussi sur des technologies de reconnaissance faciale déployées largement pour mettre ces caméras à contribution à des fins de sécurité de l’État et de la société.
Malgré l’efficacité de la combinaison des caméras et de la reconnaissance faciale, contrairement à la Chine, le Canada, lui, adopte généralement une attitude qui décourage l’installation et l’emploi de caméras de sécurité par l’État dans les espaces publics. Il s’agit là d’un bon exemple de la divergence entre notre modèle et le modèle d’autres sociétés aux tendances plus totalitaires.