Le Registraire des marques canadien publiait jeudi une mise à jour de son Manuel des produits et des services, en y ajoutant des entrées supplémentaires se rapportant à la marijuana. Avec la légalisation du cannabis, de plus en plus d’entreprises soumettent des demandes d’enregistrement de marques de commerce visant leurs produits et, donc, les examinateurs ont récemment fait face à des difficultés liées à la manière de décrire ce genre de produit.
Des entrées ont donc été ajoutées dans de nombreuses catégories, conformément à la Classification internationale des produits et des services de Nice. Comme d’habitude, l’utilisation de ces termes préapprouvés permet de savoir que notre description est conforme à l’alinéa 30(a) de la Loi sur les marques de commerce, ce qui nous évite le risque d’un rapport d’examen soulevant des irrégularités liées à notre description de produits et services.
Signe de la sophistication et de la diversité des produits du marché, les nouvelles descriptions comprennent notamment:
• huile de cannabis à usage cosmétique
• solutions de nettoyage pour les vaporisateurs buccaux à fumer
• cannabidiol à usage médical
• tétrahydrocannabinol à usage médical
• huile de THC à usage médical
• huile de CBD à usage médical
• huile de tétrahydrocannabinol [THC] à usage médical
• huile de cannabidiol [CBD] à usage médical
• cannabis médicinal pour le soulagement des nausées causées par la chimiothérapie
• cannabis médicinal pour le soulagement de la douleur névralgique
• brownies contenant de la marijuana
• barres de chocolat infusées au cannabis
• tablettes de chocolat infusées au cannabis
• plants de marijuana vivants
• moulins à cannabis
• broyeurs d’herbes à fumer
• huile de cannabis pour cigarettes électroniques
• huile de tétrahydrocannabinol [THC] pour atomiseurs oraux pour fumer
• huile de tétrahydrocannabinol [THC] pour cigarettes électroniques
• huile de cannabidiol [CBD] pour cigarettes électroniques
Franchement, même si un client de l’industrie du cannabis m’avait présenté son produit comme de l’« huile de CBD » ou du « tétrahydrocannabinol », mon réflexe aurait été de lui dire que le Bureau des marques n’accepte pas ce genre de description!