Publié par Les médias rapportent récemment le dépôt devant nos tribunaux d’une demande d’autorisation d’action collective relative au très populaire jeu d’ordinateur FORTNITE. Comme chacun le sait, le ludiciel en question a des centaines de millions d’adeptes un peu partout dans le monde et s’avère l’un des jeux d’ordi les plus populaires de l’histoire.
Selon les demandeurs dans cette affaire, la popularité de FORTNITE tiendrait à des façons de concevoir le ludiciel qui vont trop loin en rendant l’expérience attrayante (lire accrocheuse) pour les joueurs, lesquels comprennent une forte proportion de mineurs. Selon cette poursuite (ou tentative de poursuite, en fait), Epic Games aurait sciemment mis en marché un ludiciel aux propriétés si accrocheuses que cela constituait une faute, compte tenu des avertissements insuffisants à ce sujet qui ont été communiqués au public et aux joueurs potentiels.
La réclamation se base donc sur l’analogie au cas de la cigarette, dont les fabricants ont été épinglés un peu partout, notamment au Québec, pour leur manque d’avertissement du public quant au caractère nocif et très (trop) accrocheur du produit, une fois qu’un individu commence à l’employer. En somme, on tente ici l’argument que FORTNITE s’avère tout simplement TROP accrocheur, au point où il rend les ados (particulièrement) accros, de la même manière qu’une drogue dure comme la cocaïne.
DES SOURIS, DU DROIT ET DES HOMMES 