Comme je le mentionnais récemment, c’est aujourd’hui la date limite pour les sociétés de télécom canadiennes qui doivent mettre en œuvre le système de blocage d’appels automatisés frauduleux. On espère que cette mesure de protection désormais obligatoire au Canada nous protégera de la plupart des appels frauduleux faits (souvent à la chaîne) par des appareils en utilisant des numéros clairement faux.
Malgré cette bonne nouvelle, je peux vous confirmer qu’en date de cet après-midi, je reçois encore de tels appels. Le dernier exemple en lice, un appel automatisé (affiché comme provenant du 1 416 202-6431) et m’informant que mon numéro d’assurance sociale aurait supposément été suspendu, etc. (sans commentaire).
La raison de cette continuation du problème? C’est que le nouveau système ne fait qu’exiger des sociétés de télécom que leur système refuse de transférer les appels quand le numéro d’origine a trop clairement été trafiqué. Un bon exemple est le classique 000-000-0000 qui est évidemment un numéro invalide, mais que le système téléphonique canadien acceptait encore jusqu’à récemment de prendre en charge. Au moins, on est désormais débarrassés de ceux-là, en principe.
Le nouveau système n’est donc pas parfait, mais constitue néanmoins un pas dans la bonne direction. D’ailleurs, le CRTC continue ses efforts graduels, alors que d’autres améliorations obligatoires arrivent en mars, puis en septembre 2020, incluant une mesure visant à permettre de retracer les appels de sollicitation, etc.
À quand maintenant un tel système qui rejettera les courriels dont l’adresse réelle diffère de l’adresse affichée?